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{Mon b0rdel de moi. Mon b0rdel de vous.}
16 février 2007

[Hell]




Cette chanson car elle est dans le livre. Ces extraits car on peut pas les voir dans le film, puisque ce sont les pensées d'Hell. Hell qui me fascine, avec sa nonchalence à tout, ou presque, à tout sauf à l'amour...

"Je suis une pétasse. De celles que vous ne pouvez supporter, de la pire espèce, une pétasse du XVIe, mieux habillée que la maîtresse de votre patron. [...]
Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme."

Voici Hell. Celle que j'aurais aimé être. Oui, malgrés la fin de l'histoire.

"On vit.. comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore...
Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs.
Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on créve. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singuliérement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu, du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose; Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle...
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe.De haut.
On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l'accident. On prend trop de coke, on frôle l'overdose."

"Que dire du bonheur ? Rien. Ca emmerde le monde. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Vous seriez jaloux, mesquins. Pourquoi cela marcherait il à ce point pour nous et pas pour vous ?
Et puis je ne vais pas vous raconter mon sourire niais ? Ca ne se raconte pas un sourire, surtout niais !
Je ne vais pas vous retranscrire les adorables bêtises qu'on se débite à longueurs de nuits, ni décrire sa façon de replacer mes mèches derrière mon oreille, la douceur de sa joue contre la mienne, et son regard plongé dans le mien...
Vous voyez, je tombe très vite dans les mauvais clichés.
Joue contre joue, yeux dans les yeux, main dans la main... Ce qu'on est con quand on aime ! Ce qu'on est niaiseux, mielleux, fleur bleu, inactiv, improductif, égoïste, aveugle et sourd! Je promène ma tête d'autiste heureuse dans les rues de Paris, sans me préoccuper le moins du monde d'effrayer ou non mon entourage qui n'existe plus, ou les passants que je ne vois même pas. Seule compte l'opinion d'Andrea, et son visage et l'exacte réplique du mien, air béat et sourire jusqu'aux oreilles compris, aussi serait-il surprenant qu'il formule une critique quelle qu'elle soit.
Six mois de bonheur. Partagé. Des souvenirs désordonnés, et cette sensation au creux du ventre, quand je les évoque..."

Voila pourquoi j'aime Hell. Parce que malgrés que je ne sois pas du tout dans la jeunesse dôrée, il y a des pensées que je retrouve, au plus profond de ma pseudo déprime pour le premier texte, et au plus profond de mon "avec Clemen" pour le deuxieme. J'espére juste qu'on fera pas comme eux, qu'on se perdra pas comme ça, d'un coup, à cause de la réalité. J'aurais du t'écrire ce paragraphe la. Quoi que. On connaît la fin de leur histoire, mais pas de la nôtre. C'est de cette maniére la que j'aurais aimé te décrire tout nous, au détour d'une lettre. Parce qu'Hell l'a quitté parce qu'elle trouvé qu'ils se détruisaient mutuellement, parce qu'j'espére ne faire jamais ça, malgrés la pensée que je t'encombre, et que je te vole ta vie qui est permanente chez moi, dans ces moments de pseudo déprime. Si jamais je fais ça, promet moi de me remettre sur le droit ch'min. J'espére qu'on se perdra pas, parce que sans toi j'ai pas d'vie. Tu liras ça dans longtemps. Pas grave. J'pense que t'apprécie pas trop que j'ai écris ça ici. Mais ici ou ailleurs, que des millions de gens lisent, je m'enfou. Le principal c'est que toi tu lises, que toi tu comprenne à quoi je peu faire référence. Parce que y'a que toi qui résonne dans ma tête..

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Commentaires
S
Ce livre est génial !<br /> Y a le meme de elle: Bubble Gum il est excellent aussii<br /> <br /> (Cette petite critique litteraire s arrete ici!)
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